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Formation

Manager en 2025 : les soft skills à ne pas négliger

Groupe de professionnels en réunion dans un bureau lumineux

En 2023, 85 % des recruteurs européens affirment avoir écarté un candidat qualifié en raison d’un manque de compétences comportementales, malgré un CV technique irréprochable. Ce chiffre progresse chaque année, alors même que les descriptions de poste continuent de privilégier les diplômes et l’expérience technique.

Les évaluations de performance en entreprise révèlent que la capacité à collaborer, à s’adapter rapidement ou à résoudre des conflits influence directement la réussite, bien plus que la seule expertise métier. Les organisations revoient déjà leurs critères de promotion et de recrutement, sous la pression des mutations du travail et des attentes des nouvelles générations.

Soft skills et hard skills : comprendre ce qui différencie vraiment ces deux piliers du management

Dans le paysage actuel du management, distinguer les compétences humaines des compétences techniques devient un passage obligé pour toute organisation qui souhaite avancer. Les hard skills, acquises lors d’un parcours académique ou forgées par l’expérience sur le terrain, restent les fondations sur lesquelles s’appuie le manager. Sans elles, la crédibilité technique s’effrite vite aux yeux de l’équipe. Mais il serait naïf de croire que ces savoir-faire suffisent à tenir la barre, surtout face à la rapidité des évolutions technologiques.

Les soft skills, quant à elles, dessinent un autre terrain de jeu. L’écoute active, l’intelligence émotionnelle, la capacité à garder la tête froide dans le conflit, la créativité ou encore l’adaptabilité : voilà des ressources précieuses pour fédérer autour d’un projet, résoudre les situations complexes et entraîner son équipe dans le changement. Sur le terrain, les managers qui marquent les esprits sont ceux qui incarnent une communication inclusive, un leadership collaboratif, une résilience tenace, une pensée critique aiguisée, une ouverture au feedback, une réelle empathie, un cadre clair et une attention à l’inclusion de chacun.

Pour illustrer, voici les aptitudes comportementales les plus déterminantes pour manager efficacement :

  • Intelligence émotionnelle : pour comprendre les ressorts individuels, apaiser les tensions et instaurer un climat de confiance.
  • Résolution de problèmes : mobiliser l’intelligence collective et faire émerger des solutions même quand l’incertitude domine.
  • Attitude positive et autonomie : insuffler l’envie d’agir, encourager l’initiative et stimuler l’innovation au quotidien.

Face à ces attentes, une formation en leadership offre la possibilité de renforcer ces compétences humaines et de les ancrer dans la pratique managériale. Les managers qui allient maîtrise technique et finesse relationnelle gagnent en légitimité et traversent les mutations du monde professionnel sans perdre leur cap.

Pourquoi les soft skills deviennent incontournables pour manager en 2025

La digitalisation accélérée, l’irruption de l’intelligence artificielle, la montée en puissance du management hybride : autant de bouleversements qui redéfinissent en profondeur le rôle du manager. Désormais, conduire une équipe, c’est composer avec l’incertitude, l’accélération des transformations et des collectifs souvent dispersés. Moins que la maîtrise de la technique, c’est la capacité à mobiliser des soft skills qui fait la différence, notamment l’intelligence émotionnelle et la communication inclusive.

Les lignes bougent aussi du côté des attentes des collaborateurs. L’écoute active s’impose : elle permet de détecter les signaux faibles, d’anticiper les tensions et de renforcer la cohésion du groupe. Ce que l’on attend d’un manager, c’est une posture de soutien : fédérer, rassurer, accompagner, notamment dans la tempête. La résilience, la gestion des conflits et la pensée critique deviennent l’ossature d’un leadership respecté.

La question de la fidélisation des talents ne se résume plus à la promesse d’une belle trajectoire professionnelle. Ce qui compte désormais, c’est l’engagement concret sur la santé mentale, le bien-être, la RSE et l’inclusion. À ce titre, le manager doit garantir à chacun sa place, assurer un climat de confiance et se soucier de la qualité de vie au travail.

Pour incarner ce nouveau rôle, certaines compétences comportementales prennent le dessus :

  • Leadership collaboratif : rassembler et co-construire les réponses aux défis actuels.
  • Acceptation du feedback : encourager l’ajustement, faciliter la progression collective.
  • Agilité : garder le cap tout en s’adaptant à l’imprévu.

Manager en 2025, c’est conjuguer performance, responsabilité et attention portée à l’humain, dans un univers professionnel qui se transforme à toute vitesse.

Manager femme conseillant une collègue dans un espace extérieur vert

Valoriser les compétences humaines : pistes concrètes pour les entreprises et les professionnels

Renforcer les compétences humaines représente aujourd’hui un véritable atout pour les organisations comme pour les managers. Miser sur la formation continue s’avère payant pour faire progresser l’apprentissage des soft skills : intelligence émotionnelle, créativité, gestion des situations conflictuelles, écoute active. Les démarches de développement personnel gagnent en impact lorsqu’elles s’inscrivent dans la durée et s’appuient sur des mises en pratique régulières.

Certaines démarches facilitent ce virage : les entreprises qui investissent dans la QVCT (qualité de vie et conditions de travail) cultivent un terrain favorable à l’engagement. Encourager l’initiative et la responsabilisation, c’est ouvrir la porte à des collaborateurs qui osent proposer, débattre, agir et nourrir la dynamique du collectif. La bienveillance exigeante s’impose, à la fois comme cadre et comme moteur, pour installer une culture du feedback constructive et favoriser la progression.

Voici quelques leviers concrets à activer :

  • Organisez des ateliers autour de la gestion du stress et de la gestion du temps, pour renforcer la résilience de chacun et du groupe.
  • Créez des espaces de feedback réguliers, où l’échange prend le pas sur la verticalité des rapports.
  • Développez des dispositifs de codéveloppement professionnel pour stimuler créativité, entraide et réflexion critique.

Valoriser les soft skills clés suppose aussi de les reconnaître à la hauteur de leur impact : intégrez ces critères lors des entretiens annuels, au même titre que les compétences techniques. Prendre ce virage, c’est inscrire son management dans la durée et renforcer la cohésion autant que la performance.

Demain, les managers qui marqueront leur époque seront ceux qui auront su allier exigence et attention, performance et écoute, résultats et sens. Prendre ce chemin, c’est déjà préparer le terrain pour l’entreprise de demain.

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